Qu’est-ce que le risque routier ?le risque routier

Le risque routier est un risque majeur. De nombreux salariés conduisent un véhicule dans le cadre de leur travail. Ceci, que cela soit de façon occasionnelle ou régulière (commerciaux, artisans, conducteurs routiers, professions de la maintenance, coursiers, salariés du BTP…).

De plus, satisfaire aux exigences professionnelles tout en respectant le Code de la route impose parfois de fortes contraintes aux conducteurs (ponctualité, respect des limites de vitesses, réactivité, interdiction de téléphoner au volant, …).

Il n’en reste pas moins que la route demeure la première cause mortelle d’accidents du travail avec près de 470 décès par an en France (lire le risque routier).

Que doit faire l’employeur ?

L’employeur doit évaluer le risque routier dans son entreprise et définir une politique de prévention. L’entretien et la vérification des véhicules concerne tous les utilisateurs. Toute défaillance doit être signalée et résolue pour prévenir tout risque d’accident.

Employeur, pensez à sensibiliser vos salariés sur les dangers de la route. De plus, l’éco-conduite est une valeur sûre pour la réduction de vos coûts, la sécurité de vos équipes. Elle contribue au respect de l’environnement.

 

Que doit faire le salarié conducteur ?

Respectez les limitations de vitesse. Un accident mortel sur 2 est du à la vitesse qui réduit les possibilités de manœuvrer à temps et d’éviter l’accident. Plus on roule vite, plus l’accident est grave. Ne téléphonez pas au volant, même avec le kit mains-libres.

La conduite est une activité à part entière. Elle est incompatible avec l’usage du téléphone qui distrait considérablement le conducteur et réduit son attention. Branchez votre messagerie et faites la pause portable.

Le risque routier

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astuce

Un accident sur 5 est lié à un endormissement au volant. En effet, un conducteur sur 2 prend encore la route avec un déficit de sommeil.

Les personnes prennent rarement conscience du fait que la fatigue peut être un facteur d’accident grave.

Les pauses font partie du trajet. Aussi, il est nécessaire de s’arrêter toutes les deux heures et plus si nécessaire, dès les premiers signes de fatigue. En effet, contrairement à la faim ou la soif, il est difficile de lutter contre le sommeil.

 

Somnolence au volant